Nymphoplastie (chirurgie intime des petites lèvres)

Page rédigée par le Docteur Franck Dupeyron, mise à jour le 22/02/2023

La nymphoplastie de réduction représente une intervention des parties intimes féminines (vulve) permettant de corriger une hypertrophie des petites lèvres (nymphes).
Un excès de taille peut être présent au niveau des petites lèvres (intérieures). Celles-ci apparaissent alors insuffisamment couvertes par les grandes lèvres et dépassent de la fente vulvaire, à l’origine d’un aspect pendant en position debout.
Ce développement excessif peut concerner les 2 petites lèvres, comme être présent sur 1 seule. Il apparaît souvent à la puberté, mais il survient parfois à la suite d’un accouchement.
Une nymphoplastie est donc envisageable aussi bien chez des jeunes femmes qu’après une ou plusieurs maternités.

Vous pouvez découvrir ci-dessous les explications détaillées du Dr DUPEYRON, chirurgien plasticien esthétique, pratiquant la nymphoplastie de réduction à Tours et à Chinon.

Objectifs de la nymphoplastie

La nymphoplastie de réduction vise à diminuer l’excès de taille des petites lèvres. La diminution de leurs dimensions est effectuée de telle sorte qu’elles soient suffisamment couvertes par les grandes lèvres. Le geste permet ainsi d’estomper leur visibilité en position debout et de limiter leur exposition aux frottements.

Cette correction permet d’améliorer l’aspect de la vulve et ainsi d’effacer une éventuelle gêne ressentie dans l’intimité. Le bénéfice de l’intervention se traduit également par une réduction de l’inconfort vestimentaire, facilitant le port de pantalons serrés et de certains sous-vêtements ou maillots de bain. Enfin les modifications apportées par ce geste vont estomper les douleurs générées par les frottements et autoriser plus facilement la pratique de certaines activités (vélo, équitation, course à pied…).

Gestes complémentaires :

  • Lorsque l’excès de muqueuse concernent également la capuchon clitoridien (créant un relief au centre de la vulve), il est possible d’associer à la nymphoplastie une réduction de celui-ci, permettant de diminuer un excès de volume médian et d’améliorer l’exposition du clitoris.
  • Une insuffisance de volume des grandes lèvres (parfois secondaire à une grossesse ou à la ménopause) peut accentuer la visibilité de petites lèvres hypertrophiques. Il est alors intéressant d’envisager de combiner la nymphoplastie de réduction avec une restauration du volume des grandes lèvres par une réinjection de graisse (lipofilling ) prélevée à l’intérieur des cuisses.
  • Si un excès de volume est présent au niveau du pubis (mont de Vénus), sa correction par lipoaspiration  est réalisable en même temps que la réduction des petites lèvres.

Les différentes étapes de l'intervention

Découvrez ci-dessous les explications du Dr Dupeyron concernant les grandes étapes de l’intervention.

Quand seront visibles les résultats ?

Un délai de 6 à 12 mois est nécessaire pour apprécier le résultat définitif. C’est le temps nécessaire pour que les phénomènes cicatriciels soient arrivés à leur terme et pour considérer la correction comme stabilisée.

Passé la 1ère année, le bénéfice obtenu est stable dans le temps. Néanmoins, le résultat n’est pas totalement figé : la vulve opérée continue à évoluer naturellement, comme une vulve n’ayant jamais connu d’intervention. Elle peut ainsi connaître les modifications qui surviennent à l’occasion d’un accouchement ou parfois à la faveur éventuelles variations hormonales (grossesses, ménopause).

Tarifs et prise en charge d'une nymphoplastie

Une nymphoplastie de réduction bénéficie d’une participation de l’assurance maladie, sans condition spécifique à remplir et sans démarche particulière à effectuer (pas de demande d’entente préalable).
L’intervention bénéficiant d’une prise en charge, l’éventuel arrêt d’activité professionnelle justifié par la convalescence peut faire l’objet d’un arrêt maladie.

L’intervention bénéficiant d’une prise en charge, l’assurance maladie couvre les frais de clinique, mais n’apporte qu’une participation limitée aux honoraires d’anesthésie et de chirurgie. A titre indicatif, la part des honoraires d’anesthésie et de chirurgie, non prise en charge par l’assurance maladie, peut représenter 1000 à 1300 € (pouvant faire l’objet d’une participation partielle d’une mutuelle ou d’une complémentaire).

Questions fréquentes sur la nymphoplastie

Voici une sélection des questions fréquemment posées par les patients du Docteur Franck Dupeyron en consultation pour nymphoplastie à Tours

La sensibilité le la vulve sera-t-elle modifiée ?

La nymphoplastie n’affecte pas la sensibilité du clitoris. Comme après toute intervention chirurgicale, les zones situées au contact des cicatrices (en l’occurrence au niveau des petites lèvres) peuvent connaître de perturbations sensitives. Si de telles modifications de la sensibilité apparaissent après l’intervention, elles sont habituellement modérées et spontanément régressives, se traduisant par une récupération dans les quelques semaines ou premiers mois post-opératoires.

Peut-on avoir des grossesses après une nymphoplastie ?

La réalisation d’un nymphoplastie de réduction ne conduit pas une fragilisation de la vulve et des petites lèvres en particulier : elle n’empêche pas de mener ultérieurement des accouchements normaux (par voie basse). Afin de laisser les cicatrices atteindre le terme de leur processus de maturation, il est cependant recommandé d’éviter de démarrer une grossesse dans l’année qui suit l’intervention.

Les rapports sexuels risquent-ils d’être douloureux ?

Pour permettre à la cicatrisation de se dérouler simplement et rapidement, il est conseillé d’éviter les rapports sexuels dans les 4 semaines qui suivent l’intervention. Passé ce délai, ils peuvent être repris sans réserve. Si les cicatrices peuvent être à l’origine d’une certaine gêne temporaire (le temps qu’elles s’assouplissent), elles ne sont pas habituellement source de douleurs au moment des relations intimes.

La nymphoplastie est-elle une intervention risquée ?

Comme pour toute intervention chirurgicale, il existe un certain nombre de risques, même si leur survenue est rare.
Il s’agit d’une part des possibles complications liées à l’anesthésie générale ou, le cas échéant, à la rachianesthésie.
Il s’agit d’autre part des potentielles complications communes à tout acte chirurgical : hématome, infection, défauts de cicatrisation (désunion), nécrose, altération de sensibilité.

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